Vous avez mal ? Le cœur en vrac ? L’impression que tout s’écroule ? Vous n’êtes pas seul. Et surtout, vous n’êtes pas anormal. Voici les clés d’une psychologue pour traverser cette tempête sans vous perdre.

Ce que vous ressentez est légitime
La tristesse. Le vide. Le manque. Cette boule dans la gorge ou ce poids sur la poitrine.
C’est normal.
Quand on aime, notre cerveau s’imbibe d’endorphines, d’ocytocine, de dopamine… Autant d’hormones du plaisir, du lien, de la dépendance. Alors quand tout s’arrête brutalement, le corps réagit comme en plein sevrage. Comme si on vous arrachait quelque chose de vital.
Vous avez le droit d’être effondré. De pleurer. D’avoir envie de disparaître sous une couette.
Tant que cette phase ne dure pas éternellement (plus de six mois sans reprise d’élan, par exemple), ce n’est pas inquiétant. C’est même nécessaire.
Retrouver un semblant d’équilibre
Attention à ne pas basculer dans les extrêmes. Ni l’hibernation prolongée en pyjama. Ni la fiesta tous les soirs pour oublier à tout prix.
Le bon réflexe ? Rester connecté au monde, tout en vous laissant du temps.
Un dîner avec un·e ami·e. Une balade sans but. Un peu de sport, si le corps suit.
Mais pas avec cette playlist pleine de chansons tristes, hein ? Soyez doux·ce avec vous-même.
Se méfier de la “relation-pansement”
Envie de combler le vide en vous précipitant dans une autre histoire ?
C’est tentant. Et oui, ça flatte l’égo, ça redonne le sourire… sur le moment.
Mais est-ce vous qui allez mieux ? Ou est-ce l’autre qui vous aide à fuir la douleur ?
Prenez le temps. La vraie guérison vient de l’intérieur. Pas de quelqu’un d’autre.
Fuyez les réseaux sociaux
L’envie de guetter ce que devient votre ex ? Résistez.
Ce que vous voyez n’est jamais la vérité. Sur Instagram, on ne poste pas sa détresse. Juste ses sourires. Ses nouvelles rencontres. Son brunch du dimanche.
Mais vous ne savez rien de ce qui se cache derrière l’écran. Et cette comparaison constante vous ronge.
Coupez. Désinstallez s’il le faut. Revenez à vous.
Ne vous comparez pas aux autres
Votre pote qui a tourné la page en 24h ? Qui sort déjà avec quelqu’un d’autre ?
Tant mieux pour elle. Mais vous, vous n’êtes pas elle.
Chacun vit son histoire, avec son intensité, ses blessures, ses espoirs.
Plus vous avez aimé, plus le deuil sera long. C’est dur… mais c’est aussi beau. C’est la preuve que c’était sincère.
Ne vous jugez pas. Ne vous pressez pas. Ne vous dévalorisez pas.
La vraie fin, c’est quand on choisit soi
Combien de temps faut-il pour s’en remettre ? Il n’y a pas de réponse magique.
Mais voici une question révélatrice :
Si votre ex revenait demain… quitteriez-vous tout pour lui/elle ?
Si la réponse est encore “oui”… c’est que vous n’êtes pas prêt·e.
Quand le jour viendra où vous direz “non” — même si ça pique — alors là, vous serez libre.
❤️ En résumé
Vous avez le droit d’aller mal. Le droit de ne pas être “fort·e”. Le droit d’avoir besoin de temps, de solitude, de douceur.
Ne cherchez pas à effacer ce que vous avez vécu. Vivez-le. Pleinement.
Car un cœur brisé, ça ne se répare pas à coups de pansements.
Ça se soigne. Doucement. Avec respect, tendresse… et un peu de patience.