Ma rosacée a disparu : voilà comment j’ai fait

15 mai 2025

Je ne suis pas médecin, mais après 18 mois de galères, d’essais, de rdv, j’ai enfin trouvé une méthode qui fonctionne pour moi. Et si ça peut aider quelqu’un d’autre, alors c’est gagné.

Un matin, je me suis regardée dans le miroir… et j’ai eu envie de pleurer. Mon visage, en feu. Rougeurs, plaques, picotements, comme si ma peau avait passé la nuit à se battre contre une armée invisible. À ce moment-là, je n’avais qu’un seul rêve : retrouver un visage qui me ressemble. Et devine quoi ? C’est possible.

Ma rosacée a disparu

Comprendre la rosacée : quand la peau fait des siennes

On dirait parfois que la rosacée est un petit farceur. Elle débarque sans prévenir, s’installe sur les joues, le nez, le front… et fait comme chez elle. Mais derrière cette rougeur, il y a toute une mécanique bien plus complexe.

Mais au fond, c’est quoi exactement ?

C’est une inflammation chronique. Une affection qui adore les contrastes : elle touche surtout les peaux claires mais se montre plus sévère chez les hommes. Elle ne fait pas de bruit, mais elle laisse des traces. Rougeurs persistantes, vaisseaux apparents, petites pustules… C’est comme si la peau décidait de se faire entendre.

Des chiffres… et des visages

La rosacée concerne environ 10 % de la population mondiale. Oui, oui, tu as bien lu ! On est loin d’être seuls. Au Japon, en Scandinavie, au fin fond de l’Auvergne… des milliers de visages rougissent comme des coquelicots.

Les signes qui ne trompent pas

Si tu te demandes si ce que tu vis, c’est bien ça, voici les signaux que ma peau m’envoyait :

  • Des joues qui rougissent à la moindre émotion
  • Un nez qui devient framboise après un café
  • Des petits boutons, comme de l’acné… mais pas tout à fait
  • Une sensation de chaleur, comme si quelqu’un avait allumé un chauffage sous la peau

Un peu comme si ma peau était devenue une diva hypersensible. Tout l’irritait.

Traquer les coupables : ce qui déclenche vraiment les poussées

Tu sais ce moment où tu penses avoir tout bien fait… et bam, ça flambe ? J’ai mis des mois à comprendre que ma rosacée avait ses caprices. Et ses ennemis jurés.

Ennemis météo : le soleil et le froid

Un petit vent glacial ou un rayon de soleil mal placé… et c’était reparti. C’est un peu comme si ma peau n’aimait pas les extrêmes. Elle veut du doux, du tiède, du moelleux.

Dans l’assiette ou dans la tasse ?

Le café brûlant du matin ? Mauvaise idée. Le curry du vendredi soir ? Encore pire. Et ne me parle même pas du vin rouge… un seul verre et je ressemblais à un homard amoureux.

Emotions en pagaille

Le stress, la gêne, la colère… tout se lisait sur mon visage comme un roman ouvert. La peau réagissait avant même que je ne comprenne ce que je ressentais.

Prendre soin, mais vraiment : les gestes doux qui changent tout

J’ai vite compris que la guerre ne se gagne pas à coups de produits costauds. Il faut la jouer fine, douce, presque amoureuse. Ma peau avait besoin d’attention, pas d’agression.

Ma routine cocooning, testée et approuvée

Voici ce que j’ai mis en place, avec patience et constance :

  • Nettoyage ultra doux : fini les mousses décapantes. Bonjour le savon au lait de chèvre, crémeux comme un nuage.
  • Hydratation sur-mesure : une crème simple, sans parfum, avec un effet “câlin”.
  • Protection solaire quotidienne : même en hiver, même sous la pluie. SPF 50, toujours.
  • Gua Sha du soir : pour masser, lisser, détendre… presque un rituel de paix.

Le coin des ingrédients magiques

Quelques chouchous que j’adore :

  • Eau de rose : fraîche comme une rosée d’avril.
  • Huile de chanvre : apaisante, nourrissante, presque enveloppante.
  • Gel d’aloe vera : une caresse végétale.

Vivre avec, sans se cacher : astuces du quotidien

Changer quelques habitudes, c’est comme redécorer une maison : on garde l’essentiel, mais on rend tout plus doux à vivre.

Mes petits ajustements pleins de bon sens

  • J’ai dit adieu aux douches brûlantes (cœur brisé mais peau ravie).
  • J’ai remplacé mon oreiller synthétique par une taie en soie : adieu les frictions.
  • J’ai toujours une brume d’eau thermale dans mon sac, comme un extincteur à rougeurs.

Et surtout… j’ai appris à dire non. Non aux make-up trop couvrants. Non aux regards qui jugent. Non à l’idée que la peau parfaite existe.

Ce que m’a conseillé mon dermato

C’est le Dr Lefèvre, dermatologue à Nantes, qui m’a proposé ce protocole personnalisé : une crème anti-inflammatoire à base de métronidazole, associée à une cure courte d’antibiotiques oraux. Rien de miraculeux, mais une vraie base solide. Une fois les inflammations calmées, on a envisagé une séance laser pour traiter les petits vaisseaux récalcitrants.

Mais l’élément clé, c’est le suivi. Un rendez-vous tous les trois mois. Des ajustements. Et surtout, une écoute bienveillante.

Des histoires qui donnent le sourire

En ligne, dans des groupes, autour d’un thé… j’ai croisé d’autres visages rouges comme le mien. Et tu sais quoi ? Ces rencontres m’ont fait un bien fou.

Témoignages qui réchauffent

  • Marie a tout changé dans son alimentation et vit une vraie lune de miel avec sa peau.
  • Julie utilise des huiles essentielles et médite tous les soirs.
  • Amandine a trouvé son équilibre grâce à un naturopathe et à… la marche nordique !

À chaque peau son histoire. L’important, c’est d’écouter la tienne.

Acné ou rosacée ? attention aux confusions

Au début, je pensais que c’était de l’acné. Et je me tartinais de soins purifiants. Résultat : peau en feu.

Deux mondes différents

  • Acné = sébum, boutons, points noirs, souvent chez les ados.
  • Rosacée = rougeurs, sensibilité, vaisseaux apparents, souvent à l’âge adulte.

C’est un peu comme confondre une pizza et une tarte fine. Ça se mange, oui… mais ça n’a rien à voir.

Le soleil, cet ennemi doré

Il nous fait du bien au moral, mais à la peau ? Pas toujours.

Comment je me protège désormais

  • Une crème SPF 50, minérale, à l’oxyde de zinc.
  • Un chapeau à larges bords digne d’un film de la Nouvelle Vague.
  • Des lunettes oversize (oui, même au marché).

D’ailleurs, l’Association Française de Dermatologie recommande une protection solaire large spectre SPF 50, même par temps nuageux. Et franchement, ça change tout.

Manger mieux, rougir moins

Oui, ce que tu mets dans ton assiette finit par se voir sur ton visage.

Dans mon frigo aujourd’hui

  • Des baies rouges, pour leurs super-pouvoirs antioxydants.
  • Du poisson gras, comme le saumon : coucou les omégas 3.
  • Des tisanes douces : camomille, mélisse, verveine… la dream team.

Et surtout : j’ai réduit le sucre. Ce traître invisible. En échange ? Une peau qui respire mieux.

Plusieurs études (comme celle publiée dans The Journal of Clinical and Aesthetic Dermatology) ont montré que les oméga-3 et les antioxydants pouvaient réellement apaiser la peau enflammée. Donc non, ce n’est pas que dans la tête.

Ma routine, version tableau de bord

Petit récap des gestes simples qui, ensemble, font des miracles :

  • Nettoyage doux matin et soir (savon lait de chèvre)
  • Brume d’eau thermale après la douche
  • Sérum apaisant (acide azélaïque ou niacinamide)
  • Crème hydratante “peau sensible”
  • SPF 50 chaque matin
  • Huile visage le soir (chanvre, jojoba ou calendula)
  • Gua Sha 3 fois par semaine
  • Éviction des épices, alcool, chaleur

Rien de fou, mais une vraie régularité. Et c’est ça le secret.

Et maintenant ?

Aujourd’hui, ma peau me dit merci. Elle n’est pas parfaite, non. Mais elle va bien. Elle ne hurle plus quand je mange du chocolat. Elle ne flambe plus pour un rien.

Et surtout… je l’aime. Enfin.

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